vendredi 24 août 2012

Comment impliquer vos visiteurs dans votre site Web.


Utilisez des sondages en ligne et en sortie pour interroger vos clients. Le plus direct serait sûrement de leur poser cette question : « Bonjour ! Alors, comment trouvez-vous ce sentiment d'implication sur notre site ? Fort ? » , pensez à une formulation légèrement différente serait de bon ton. Toute plaisanterie mise à part, ne perdez pas de vue ce dont vous avez besoin : des données qualitatives.
Adoptez une approche indirecte dans vos sondages, en mesurant la probabilité de recom¬mandation (du site) en tant qu'élément de mesure. Cethasard est un solide substitut à l'implication. En effet, elle quantifie le plus beau cadeau qu'un client puisse vous faire : vous recommander à d'autres.
•    Faites appel à une étude de marché de base. Nombre de sociétés font du porte-à-porte (ou plutôt du téléphone-à-téléphone), posent des questions qualitatives brèves et vous rappor¬tent le type d'implication dont vos clients potentiels et acquis font montre à l'égard de votre activité sur le Web.
•    Utilisez également un autre substitut particulièrement efficace : « la fidélisation de la clien¬tèle dans le temps ». Procédez à une analyse à long terme des internautes qui reviennent sur votre site, de la fréquence de leurs visites (sites non commerciaux) ou de leurs achats (sites de commerce électronique). Nous parlons ici de mois de données, segmentées en ligne et hors ligne (puis comparées), et ce, pour différents micro segments de votre population en ligne. L’essentiel du Web Analytics.
L'implication est un élément de mesure fondamentalement qualitatif. Il est difficile à mesurer par le biais d'un flot de clics purs (données de Web Analytics). Pensez différemment dans votre approche de l'implication.

C’est quoi : un taux de conversion ?


Existe-t-il un élément de mesure qui catalyse plus notre attention et notre affection que le taux de conversion ? Pour le moment, non. Et peut-être que c'est le destin. Après tout, nous inves-tissons dans nos sites Web, donc nous souhaitons mesurer ce qu'ils rapportent.
L'élément de mesure taux de conversion est exprimé en pourcentage. Il se définit comme « les résultats divisés par le nombre de visiteurs uniques (ou visites) ». Sur un site Web de commerce électronique, les résultats correspondent habituellement à la soumission d'une commande.
Tout va donc dépendre de votre approche commerciale. Si vous choisissez comme dénominateur les visites, vous considérez implicitement que chaque visite rendue à votre site Web est une chance de voir un internaute passer commande, de voir s'effectuer une conversion.
Si vous choisissez comme dénominateur les visiteurs uniques, vous reconnaissez qu'une personne peut visiter votre site Web plusieurs fois avant d'effectuer un achat. Ce comportement est beaucoup plus répandu sur le Web. Si certains internautes achètent immédiatement, la plupart d'entre eux essaiera d'en savoir davantage, reviendront à la maison pour demander l'autorisation d'acheter à leur conjoint, ou effectueront quelques recherches avant de revenir vers vous.
Ainsi, en optant pour un dénominateur particulier, vous décidez en réalité de l’approche adaptée à votre entreprise ; un choix qui participera à déterminer les référents, campagnes, mots-clés et sources qui ont le plus de valeur pour vous.
L'élément de mesure visites est particulièrement adapté aux sites où le même visiteur effectue plusieurs achats sur une brève période (par exemple, sur une semaine).
D'après mon expérience, en travaillant avec différents sites, de commerce électronique ou non, j'ai conclu que le comportement de la clientèle s'étend sur plusieurs visites (sessions). Aussi, je vous recommande fortement d'utiliser une approche qui reflète ce comportement, donc d'utiliser comme dénominateur l'élément de mesure visiteurs uniques.
Le recours aux visiteurs uniques garantit que vos calculs du taux de conversion reflètent plus étroitement le processus de prise en compte et d'achat de vos clients dans la réalité. Ainsi, il n'est pas question de marteler « Achetez maintenant ! Achetez maintenant! », mais plutôt d'inviter l'internaute à visiter le site Web, à réfléchir au caractère adapté de l'offre, à en discuter avec son conjoint ou son patron, puis à revenir pour un éventuel achat.
L'élément de mesure que vous sélectionnez aura une incidence plus large sur la philosophie, l'exploitation et le marketing de votre entreprise. Reconnaissez le dénominateur que votre outil de Web Analytics utilise. Par exemple, Google Analytics et Omniture (ainsi que de nombreux autres) utilisent par défaut l'élément de mesure visites.

jeudi 23 août 2012

Ecrire pour le référencement et pour les internautes


Comme vous savez, on n'écrit pas sur internet de la même façon que sur un support papier. Mais qu'en est-il du référencement ? Quelles sont les règles à pratiquer pour rédiger un texte optimal d'un point de vue référencement ? Quelles sont les meilleurs procédés de référencement éditorial ? Profitez des conseils des spécialistes ainsi qu'une compilation des meilleurs articles sur le sujet de la rédaction web, pour ceux qui veulent aller plus loin dans le référencement.
Première chose à ne jamais manquer : écrivez pour les humains ! Bien sûr vous écrivez aussi pour les moteurs de recherche afin d'optimiser votre référencement, mais cela doit toujours passer au second plan. D'ailleurs pour optimiser le référencement il faut écrire le plus possible de façon naturelle.
Vous avez au grand maximum 25 secondes pour convaincre le lecteur que votre article est attirant. Il est donc primordial de bien travailler le chapeau (le 1er paragraphe qui accroche en début d'article).
Ensuite, n'oubliez pas que le lecteur ne lit pas de façon linéaire (d'ailleurs sur le web ce comportement n'est pas étonnant puisque l'internaute parcourt votre site comme il l'entend, en cliquant sur les liens qu'il veut, et non pas comme dans un livre en allant à chaque fois sur la page suivante). Ainsi, il faut vous débrouiller pour que chaque page de votre site puisse captiver un internaute, même (et surtout) s'il débarque sur votre site par cette page. Le lecteur parcourt la page par à-coups, passant du chapeau à un sous-titre ou au prix de votre produit s'il s'agit d'un site marchand. Si vous vous y êtes bien pris vous aurez peut-être une chance que votre visiteur lise votre article du début à la fin ;-)

Adopter un style personnel

Scott Smith, grand spécialiste de la question, indique que la plus grande erreur qu'il rencontre sur le web est de ne pas écrire de façon personnelle. Il donne également un conseil spécifique à la rédaction web de fiches produits :
  • tenez une feuille de papier et faites un trait vertical au milieu
  • sur la 1ère colonne, écrivez Intérêts pour le consommateur
  • sur la 2nde colonne, écrivez Fonctionnalités
  • remplissez ensuite ces 2 colonnes en y mettant tout ce qui vous passe par la tête, sans rien laisser passer
  • une fois que vous avez fini cette étape, triez ces 2 listes par ordre de priorité
  • écrivez votre introduction (chapeau) à partir de l'intérêt principal de votre produit ou service
  • écrivez le reste de la description à partir des autres éléments, du plus important au moins important
Quel style d'écriture pour le référencement ?
L'indice de densité idéal n'existe pas
D'après ce que je vois en formation, il y a encore énormément de monde qui se base sur l’indice de densité, et qui se demande s'il vaut mieux 2%, 4% ou si c'est tolérable d'atteindre des valeurs encore plus grandes. Il est pourtant indéniable que les moteurs ne se basent pas sur cet indice : il n'y a donc pas d'indice de densité suprême !
Une écriture adaptée aux internautes
Il vaut mieux de répéter votre mot-clé le plus de fois possible sur votre page, il vaut mieux se détacher un peu de tout ça, d'oublier un instant les moteurs de recherche et le référencement, et d'écrire votre article de façon spontanée, pour vos lecteurs. Bien entendu il faut toujours garder en tête certaines expressions pour lesquelles la page doit sortir en tête des résultats de recherche. D'ailleurs, une fois l'article écrit, il faut malgré tout le relire et se solliciter si on a pu utiliser le plus de mots-clés possible dans la thématique précise de la page. Quand je parle de mots-clés, il faut bien inclure bien entendu toutes les formes des  mot-clé principaux (singulier, pluriel, conjuguées, etc.), ainsi que des synonymes et toutes sortes de mots sémantiquement proches. Voici ce que ça donne pour cet article (au moins on est sûr que ces termes apparaîtront !) :
écrire
écrivez
écriture
écrit
rédiger
texte
paragraphe
article
etc.
Bien entendu il ne faut pas se limiter à des mots particuliers, ceci concerne les expressions de plusieurs mots :
écrire pour le web
rédiger pour le web
écrire pour le référencement
rédiger pour le référencement
rédaction web
écriture adaptée au web
écrire pour les internautes
référencement éditorial
etc.
La taille optimale d'un texte pour le référencement
Il n'existe pas de taille de texte optimale pour le référencement. Ceux qui recommandent fortement de ne pas dépasser 2000 signes n'ont sans doute pas une grande expérience en référencement naturel... Bien entendu il ne faut pas avoir un texte trop bref, tout simplement parce que vous n'arriverez pas à suivre les conseils du paragraphe précédent. Alors quelle longueur de texte désignée ? Voici mon petit conseil : tant que votre texte reste dans une thématique très précise, cela ne vaut pas le coup de trancher l'article en plusieurs pages. Si au contraire vous pouvez trouver une logique à un découpage en plusieurs parties, alors n'hésitez pas, cela vous permettra de positionner chacune de ces pages sur des mots-clés précis.
Découpage en sections
Par indulgence, si votre article comporte de nombreux paragraphes, structurez-les en sections, en utilisant les styles h2, h3, etc. en guise de sous-titres. D'une part ca sera beaucoup plus plaisant pour vos lecteurs, et d'autre part cela vous permettra d'utiliser des mots stratégiques dans ces balises h2, h3, etc.
Autres conseils d'écriture web
Voici d'autres conseils que certains m'ont rappelé en commentaires (merci à eux !) :
Ne pas faire de fautes d'orthographe
Utiliser des listes
Adapter un style courant (ni familier ni soutenu)
Faire des phrases bien structurées (pas forcément les plus courtes possibles...)
Élaborer  des emphases sur des parties importantes (gras, souligné, etc.)

Liste complète des commandes des moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo)

Les commandes spéciales sont des mots ou signes spécifiques pris en compte par les moteurs de recherche afin d’effectuer des requêtes qui sortent du commun. Les internautes ne les utilisent quasiment jamais, mais les référenceurs ou webmarketers s'en servent dans leur travail d'optimisation du référencement web.
Pour commencer, vous pouvez consulter l'aide qui explique comment faire des requêtes sur Google spécifiquement.
.. (2 points de suite) : La commande .. (2 points de suite) permet d’accomplir des requêtes en indiquant des intervalles de valeurs possibles.
allinanchor: : La commande allinanchor permet de restreindre la recherche aux pages contenant certains mots dans les textes de leurs backlinks.
allintext: : La commande allintextadmet de restreindre la recherche à la balise body des pages HTML, c'est-à-dire le corps de la page.
allintitle: : La commande allintitle permet de borner la recherche à la balise title des pages HTML.
allinurl: : La commande allinurl permet de limiter la recherche à l'URL des pages HTML.
AND : La commande AND permet de chercher des pages contenant plusieurs termes. Etant donné qu'il s'agit du fonctionnement par défaut, l'opérateur AND est facultatif.
cache: : La commande cache: de Google permet d'accéder à sa version en cache, si elle est disponible.
daterange: : La commande daterange: de Google permet de restreindre une recherche à des documents indexés par Google pendant une certaine période de temps.
define: : La commande define: permet de trouver des définitions de termes.
domain: : La commande domain: sert à restreindre une requête sur un site (nom de domaine) ou une partie de site. Si on néglige tout mot-clé, le moteur renvoie une liste de pages indexées du site (parfois toutes pour les petits sites).
étoile (*) : Le signe * permet de parfaire une requête sur Google.
filetype: : La commande filetype permet de restreindre la recherche à un certain format de fichiers (PDF,Word,Flash...).
guillemets ("") : Dans les requêtes des moteurs, l'utilisation des guillemets permet de chercher des termes exactes.
inanchor: : La commande inanchor permet de borner la recherche aux pages contenant un mot précis dans les textes de leurs backlinks.
inbody: : La commande inbody permet de restreindre la recherche à la balise body des pages HTML, c'est-à-dire le corps de la page.
info: : La commande info: de Google permet d'obtenir des informations sur un URL, notamment pour connaitre si elle est indexée ou non.
intext: : La commande intext permet de circonscrire la recherche à la balise body des pages HTML, c'est-à-dire le corps de la page.
intitle: : La commande intitle permet de restreindre la recherche à la balise title des pages HTML.
inurl: : La commande inurlsouscrit de limiter la recherche à la l'URL des pages HTML.
ip: : La commande ip: permet de démarquer la recherche selon l'adresse IP du serveur hébergeant le site.
language: : La commande language: admetà Bing de délimiter la recherche aux pages écrites dans une langue en particulier.
link: : La commande link: accepte de lister des pages qui font un lien (backlink) vers l'URL étudiée. C'est très utile pour travailler son référencement, via l'analyse du netlinking. Malheureusement cette commande est entravée sur Google, ce qui la rend quasiment inutilisable sur Google.
linkdomain: : La commande linkdomain: permet de classer des pages qui font un lien (backlink) vers n'importe quelle page du domaine recommandé. C'est très utile pour travailler son référencement, via l'analyse du netlinking. Malheureusement cette commande n'existe pas sur Google et ne marche plus chez Yahoo...
linkfromdomain: : La commande linkfromdomain: permet de lister des pages qui sont liées depuis n'importe quelle page du domaine indiqué. C'est l’opposé des backlinks. Malheureusement cette commande n'existe que sur Bing et pas chez Google...
location: (ou loc:) : La commande location: (ou loc:) permet au moteur de recherche Bing de restreindre la recherche aux sites d'un pays ou d'une région en particulier.
moins (-) : Ajouter un tiret (signe "-") devant un mot ou une autre commande permet de l’éliminer de la requête
NOT : Comme l'opérateur "-", NOT permet d'indiquer si un mot ou une expression doit être écartée de la recherche.
OR : La commande OR permet d’explorer des documents contenant un terme ou un autre (mais pas forcément les 2 à la fois)
related: : La commande related: sur Google accepte de trouver des pages similaires à une page en particulier.
site: : La commande site: sert à borner une requête sur un site ou une partie de site. Si on néglige tout les mots-clés, le moteur renvoie un dénombrement de pages indexées du site (parfois toutes pour les sites petits).
tilde ~ : La commande ~ (tilde) de Google admet d’étaler la recherche aux termes sémantiquement proches

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